La quête de sens
Le monde d’après, …
La situation que nous connaissons aujourd’hui peut sembler inquiétante. Pour autant, elle ne fait qu’accentuer ou accélérer un mouvement en marche déjà depuis plusieurs décennies.
Nous sortons d’une période où notre vision du monde était l’abondance, où la réalisation de soi était valorisée à travers LA réussite. Les efforts consentis devraient apporter une récompense financière ou/et un statut social ou tout au moins confort et sécurité matériels.
Tout cela avait du sens après la guerre et aprés "l'aprés guerre". Mes parents voulaient que nous ne manquions de rien. Dans un monde où les richesses semblaient illimitées quoi de plus normal.
Le sacrifice de soi pour sa famille, sa patrie, pour une morale bien-pensante et un bonheur futur, ... cela avait du sens.
Et puis, … nos parents ont réussi. Cette abondance apparente nous a fait entrevoir qu’on pouvait profiter de la vie sans attendre un bonheur futur et cette morale bien-pensante commençait à être remise en cause.
La libre expression de soi, satisfaire ses besoins ici et maintenant, penser par soi-même tout ça avait du sens. Interdit d'interdire !
Cette liberté de satisfaire nos besoins, conquise parfois de haute lutte par nos ancêtres, nous a installés dans un certain confort. Notre sens critique s’est engourdi et nous avons oublié les saines et nécessaires remises en cause qui permettent de progresser et de faire face à l’adversité.
Le culte de la réussite associé à des valeurs restées trop matérialistes ne s’avère pas suffisant pour la satisfaction personnelle. Beaucoup ayant la réussite financière tombe dans l’addiction pour combler un grand vide.
Petit à petit nous sommes entrés dans un processus de perte de sens, caractérisé par la perte de la valeur des choses, le manque de goût ou de motivation. Notre créativité, qui permet de faire face à l’adversité, s’est estompée aux profits d’habitudes qui sont autant de remparts dressés pour résister au changement, à la nouveauté. Plus la nouveauté frappe à notre porte et plus nous renforçons nos défenses.
De la perte de sens, nous sommes tombés dans le non-sens.
« je suis libre de ne pas me vacciner. Je suis libre de faire la fête entre amis. Je suis libre de contaminer les autres, … et surtout, si je suis malade, la société a le devoir de me prendre en charge. Et puis quoi, les urgences sont saturées, c’est la faute de l’Etat, depuis le temps ils n’ont toujours rien fait ».
Dans l’incapacité d’une remise en cause, il nous faut trouver des boucs émissaires, des responsables aux crises que nous traversons. La frustration, la peur gagne du terrain. Nous pouvons éprouver de la colère, du découragement, du rejet …
Ce n’est pas un hasard si dans ce contexte les nationalismes progressent. Ce serait alors un retour dans le passé, la perte du libre arbitre, le retour des dogmes, la dictature, les privations, …
Reproduire les mêmes méthodes et s’attendre à des résultats différents, c’est ce qu’Albert Einstein appelait la folie.
Malgré tout ça, … je reste optimiste !
En effet, l’être humain est doté d’un néocortex dont la fonction principale est … l’adaptation.
Aujourd’hui nous sommes dans le doute. Et c’est bon signe !
« Un con ça ne doute jamais. C’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait ». je ne sais pas si on doit la paternité de cette pensée à Coluche ou à Pierre Dac, en tout cas cela me rend optimiste.
Ces moments difficiles sont des moments propices à s’interroger, à refuser le non-sens, à engager une réflexion introspective, à se (re)poser les questions essentielles sur le sens de la vie.
C’est le début d’un nouveau processus : la quête de sens.
La vision du monde a changé.. En huit mois nous avons consommé ce que la planète nous met à disposition pour une année complète. La vision d’abondance fait place, petit à petit à une vision de précarité. La réalisation de soi à travers des valeurs uniquement matérialistes crée un vide.
Certes, chaque personne qui vient au monde mérite le bonheur, la prospérité mais pas au détriment des autres, pas au détriment de la planète.
J’accompagne actuellement quelques jeunes qui remettent en cause le statu quo.
Au lycée, ils étaient bons en maths alors ensuite ils ont fait maths sup. puis maths spé., ils ont intégré une école d’ingénieurs. Ils ont une première expérience professionnelle que les gens de ma génération auraient qualifiée de réussie. Cependant ils ne trouvent pas de sens à ce qu’ils font. Leur seule certitude c’est qu’ils ne feront pas ce métier toute leur vie.
Ils se sont engagés dans une démarche de quête de sens. Ils se sont mis en mouvement. : qu’est-ce qui est essentiel pour moi ? Au-delà de mes acquis, quels sont mes talents spécifiques ? Qu’est-ce qui me rend unique et qu’est-ce que j’apporte au monde ?
Et si c’était cela le monde d’après :
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